La solitude de la licorne
La solitude de la licorne.
Bienvenue au pays imaginaire,
Là ou se côtoient lutins, nains et farfadets
Avec des réactions similaires
Aux pauvres humains désemparés…
Une licorne nommée Gelu, en ce dimanche naviguait à vue.
Seule, isolée et solitaire, elle décida de rendre sa vie moins austère,
Avant la venue du crépuscule.
Elle s’inséra dans un groupuscule,
Par un beau matin ensoleillé, elle croisa une horde de chevaux,
Choisissant de s’intégrer, elle se mit comme eux au galop.
Les simples bêtes n’étaient pas peu fières,
De courir avec cet être extraordinaire.
Gelu semblait heureuse, mais bien vite elle déchanta,
La conversation devint bien vite ennuyeuse, en un éclair elle s’éclipsa.
Alors que l’après-midi se couvrait,
La licorne aborda une chèvre jeune et gaie :
« Bonjour, je suis gâtée :
Toi au moins tu me ressembles
Est-ce que ça te dirait,
De passer du temps ensemble ? »
L’agréable animal acquiesça,
Mais ce qui devait arriver arriva.
La mortelle créature se sentit concurrencée
De sa géniale compagne elle voulut se séparer.
La corne basse, Gelu reprit sa route,
Pas encore remise de cette nouvelle déroute…
Le soir tombait tout comme la pluie,
Et notre licorne était toujours sans amis.
Clin d’œil salvateur de la destinée, elle tomba sur Pégase, le cheval ailé :
Un pur sang rare et recherché, elle se sentit réconfortée !
Mais bientôt Pégase voulut s’envoler,
Alors que Gelu au sol était clouée.
Le cheval ailé ne pouvait pas se priver d’une telle liberté,
Le cheval corné se retrouvait une nouvelle fois isolé
La réalité est bien souvent cruelle :
Nos deux créatures exceptionnelles,
N’avait vraiment en commun,
Si bien que Gelu resta sur sa faim.
Elle prit congé de son compagnon,
Achevant la journée d’une bien triste façon…
Quand on est unique,
Parfois on se sent seul,
On devient mélancolique,
Quand on se sent sans aïeuls…
Un peu comme tout le monde,
Jamais comme les autres,
Solitude hélas profonde,
De l « ’élu » sans apôtres…

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