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Affichage des articles du octobre, 2021

La ferme les animaux

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  La ferme les animaux   « Le Roi aime les puissants, ses amis les plus forts, A nous les vieillissants, il demande des efforts ! » L’éléphant fustigeait face au nouvel impôt : Pourquoi leur infliger à lui, à son troupeau ?   « Le Roi manque de méthode : il fait n’importe quoi. Et quand on dit qu’il brode, il en devient narquois ! » La girafe critiquait les longs discours diffus Les mots décortiqués, elle restait à l’affût !   « Le Roi est prétentieux, il se croit au-dessus. Il se prend pour un Dieu : nous aurait-il conçus ? » Le serpent condamnait cette crinière altière Il était juste bien-né, mais faisait des manières.   « Le Roi n’a pas voulu qu’on mange ces phacochères : Notre appétit goulu, il n’en a rien à faire. » La tigresse dénonçait ces mauvaises décisions, La savane s’agaçait, voulait sa démission.   Le Destin a tranché : le Lion est mort ce soir. Majesté a flanché mais c’est le désespoir. C’est la chaos phonie, le bazar dans

Les amours d'Anaïs

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  Les amours d’Anaïs   Il était une fois un papillon A peine sorti de son cocon Il virevoltait en boite de nuit Toutes les fleurs lui f’saient envie ! Chorégraphie aux mille senteurs Sur le dance floor, flower power Sous le soleil des stroboscopes C’est le brouillard clope après clope Un rail de coke des coquelicots L’encanaillaient sur d’la disco Le trop z’ailé papillonnait Collectionnait tous les œillets ! Il était une fois un papillon Qui toutes les nuits volait en rond. C’est dans la fièvre du sam’di soir Que se déroule cette belle histoire. La fleur est là ; l’odeur trop forte Rose ou lilas, peu nous importe Dans ses pensées, l’amour exhorte Plus de soucis, l’amour l’emporte ! C’est le flash dance dans leurs p’tits coeurs Les deux se Grease, les deux s’effleurent. Dans le bruit sourd, des décibels C’est le coup d’foudre, elle est si belle. De toutes les autres il fait le deuil. Verre après verre, pudeur s’effeuille Le papil

Drapeau blanc

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  Drapeau blanc   Il était une fois, une bande d’pirates Ils avaient de grosses voix, une jolie frégate. Ils voyageaient en mer, pour chercher des trésors Ils partaient en croisière, pour trouver des pièces d’or !   Le drapeau noir hissé, avec une tête de mort Cherchant qui détrousser, à tribord à bâbord ! Jambe de bois et crochet : le complet attirail Des canons des épées, sauf un petit détail…   Ces vilains moussaillons sont en fait très gentils Ils sont beaucoup trop bons, pour tirer au fusil. Tous les navigateurs connaissent leur secret Du coup ils n’ont pas peur, de se faire aborder !   Leur capitaine barbu ne gagne pas un clou. Lui et toute sa tribu resteront sans le sou. Pas la moindre pierre précieuse, à se mettre sous la dent Aucune capture glorieuse pour nos pauvres brigands.   Rassurez-vous pourtant, ils sont toujours joyeux Pas besoin d’être méchants, pour devenir heureux. Riches de leur amitié, tant pis s’ils sont honnêtes