Mektoub

 

Mektoub

 

Dans le désert aride, au chaud parmi les dunes

Voulant guider la Lune, le Soleil prend des rides.

L’oasis s’enterre pour ceux qui veulent creuser

Du dromadaire sans terre aux autruches assoiffées.

 

Volonté des vents chauds, une Horde à lui tout seul

Bédouin, Tsigane ou Peul, il a fui son cachot.

Ses pas s’enfoncent s’effacent, le hasard comme bâton

Sans laisser nulle trace, décidé, à tâtons.

 

Caprices de la Fortune, la vraie : sans les billets

Libéré du douillet, boussole inopportune.

Sous le parterre d’étoiles, il n’est qu’un grain de sable

Funambule sans câble, son Destin se dévoile.

 

Au confort de l’esprit, son âme se repose

Il s’abreuve de la vie, elle le nourrit : il ose.

Il caresse les cactus, tutoie la résilience

Atteint la transcendance, dévorant le lotus.

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