Plouf !
Plouf !
J’ai glissé sur la vie, je suis tombé à l’eau.
J’avais bien des envies, mais tout m’semblait trop haut.
Le poids de mes soucis, m’entrainait vers le fond
J’étais à la merci, prisonnier d’un typhon.
Mon passé tournoyait, fouettait mon visage
Allais-je me noyer, ou trouver un virage,
Une issue de secours, une main pour remonter ?
Je me sentais si lourd, sans aucune volonté…
Dans cette marée noire, où tout m’abandonnait
Pris dans un entonnoir, plus moyen d’raisonner…
Je me bouchais le nez, cherchait de l’oxygène
Marre de vivre en apnée, dans ce monde anxiogène !
Mes « amis » occupés, à gérer leurs dérives
M’ont pas vu déraper, après tout, ça arrive.
C’est dans l’indifférence, que j’me suis vu mourir
Priant la bienveillance, seul remède pour guérir.
Quand j’ai touché l’abime, c’est là que j’ai capté
Qu’il fallait que j’supprime, tout ce qui me lestait.
Comme dans un sortilège, j’ai repris l’ascenseur
Evitant tous les pièges, la surface dans l’viseur.
J’ai pensé au présent, j’ai senti la nature
J’ai fui les médisants, m’enivrant de culture.
J’ai pris quelques distances, j’en suis bien "désolé"
Adieu la pénitence, je préfère m’envoler.
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