Les insomnies de la licorne

 

Les insomnies de la licorne

 

 Quand la ville s’endort, mon sommeil s’agite

Le calme s’évapore : mes maux m’ingurgitent.

Seul face à ces gloutons en voulant à ma peau,

Je compte les moutons m’expulsant du troupeau.

 

Malgré tous mes efforts, je ne suis pas comme eux :

Je parle en métaphores sur un ton malheureux.

Mon cœur n’est qu’un marmot qui a la tête en l’air :

Il fait chanter mes mots, me rendant solitaire.

 

Mais tu me prends la main, me menant à Morphée

Je n’suis plus un festin, protégé par ma fée.

Apprivoisant la bête, tu devances ses envies,

Dans le noir tu me guettes en berger de ma vie.

 

Que ferais-je sans ma femme aimant mes différences ?

Elle rassasie mon âme en guidant ses errances.

A ce tourment passé, j’envoie des chrysanthèmes

A toi qui l’a pansé, un bouquet de je t’aime.

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