On en est las, mais on est là.

 

 

On en est là. 

Même sur le dos, l’art s’hybride, 

Mais l’ode-vie va mal. 

L’eau ne cani-coule plus, juste lacrymal. 

Le chien boit comme il peut et l’estampe passe 

Donne du beau au cœur, mais le temps s’impasse. 

Sans voix, issue d’une mue migratoire 

Sens interdit, unique, sans giratoire. 

On en est las. 

Des tomates aux yeux tarés, 

Des carrés à bouts ronds 

Des forêts effarées, 

Des soleils marrons. 

On en est las, Mais on en est là. 

L’orange flétrit, l’horloge descend, 

Autant de rides que de printemps.

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